Extrait de l’intervention en Conseil Municipal du 26 septembre 2024 —
Notre « Quartier Politique de la Ville » (QPV), correspondant grosso-modo au centre historique de Vence, a d’abord bénéficié d’un CUCS (Contrat Urbain de Cohésion Sociale) entre 2007 et 2014. Puis d’un premier Contrat de Ville, de 2015 à 2023. Avant de s’inscrire aujourd’hui dans un second Contrat de Ville 2024-2030 appelé « Engagements Quartiers 2030 ».
Cela permet de mener tout un tas d’actions auprès des habitants défavorisés de ces quartiers, pour l’éducation des jeunes, pour l’insertion, l’emploi, pour la solidarité avec les séniors, mais aussi pour améliorer le cadre de vie, et d’une façon générale, le vivre ensemble et l‘inclusion sociale.
Nous ne pouvons qu’être d’accord pour mener tous ensemble ces actions.
Mais comme pour toute action, il est important d’en mesurer la pertinence et l’efficacité.
Ainsi, avant de passer à ce nouveau Contrat de ville, nous aurions souhaité avoir un bilan du Contrat 2015-2023 sur le QPV de Vence.
Pas seulement au niveau des moyens mis en œuvre, mais plutôt au niveau des résultats obtenus, au regard de l’évolution d’indicateurs comme l’évolution du revenu médian, l’évolution du nombre de jeunes arrêtant leur scolarité sans aucun diplôme, l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi, l’évolution de la délinquance…etc.
D’autre part, dans notre QPV, il y a les habitants mais il y a aussi des commerçants. Notamment ceux de la Cité Historique, de la place Antony Mars ou de l’avenue Marcellin Maurel.
Des commerçants qui vous alertent depuis plusieurs années sur la précarité du maintien de leurs activités. Excédés de ne jamais être écoutés, ils émettent pour certains des critiques très fortes à votre encontre M. le Maire ou à l’encontre de votre Première adjointe déléguée aux commerces.
Ne peut-on pas définitivement considérer les commerçants comme de vrais partenaires privilégiés et les faire participer au choix et à la mise en œuvre de certaines actions du Contrat de ville portant sur le développement économique du QPV de Vence ?
Travailler sur des actions d’animation du quartier mais aussi sur des actions de rénovation urbaine. Il est écrit dans le document que plus de 400 M€ ont été dépensés entre 2014 et 2023, dans des programmes de rénovation urbaine sur certains de ces QPV métropolitains.
Notre QPV de Vence ne pourrait-il pas être éligible au programme de l’ANRU, l’Agence Nationale de Requalification Urbaine ?
Reconstruire la ville sur la ville en la rénovant serait une solution pérenne au logement décent pour tous.
La ville de Grasse a obtenu un financement considérable de l’ANRU pour rénover son Centre-Ville. Qu’attend-on à Vence ?
Nota : nous devrions avoir dans quelques semaines un bilan des actions du Contrat de Ville 2015-2023 avec l’évolution d’indicateurs. A suivre donc…
Pour les autres points (commerçants, rénovation urbaine), il n’y a pas eu de réponse