Intervention en Conseil Municipal du 17 juin 2021 —
Monsieur le Maire, le skatepark a été construit sous votre mandature 2009-2014. C’est Vous qui avez décidé de sa localisation, derrière le gymnase Candeau, dans les bois, au bout du chemin des Tennis, bordé de villas de particuliers.
Depuis, ce skatepark n’a été que source de trouble de voisinage, de nuisances, et de bras de fer juridique entre la ville et les riverains.
Sans compter les coûts induits pour la ville, toutes les détériorations de portails et clôtures, sans compter les déplacements récurrents de la police municipale, sans compter la vidéo protection installée, sans compter le premier cheminement créé dans le bois derrière le gymnase, etc, etc.
Une addition financière lourde pour la ville, des dizaines de milliers d’euros et peut être même des centaines qui sont venus se rajouter à ceux que vous avez dépensés initialement pour la création du skatepark à cet endroit.
En juillet dernier, je vous ai alerté sur la nécessité de mener une réflexion sur un potentiel déménagement de ce skatepark en un lieu plus adapté.
Vous avez balayé cette idée en disant que vous maitrisiez très bien la sécurité des lieux. Résultat : le skatepark a ensuite été fermé pendant plusieurs mois.
Aujourd’hui vous remettez de l’argent dans le nourrain, toujours pour le même skatepark, au même endroit.
- 28 000 € pour acheter une bande de terrain, objet de la présente délibération,
- 50 000 € de travaux pour créer sur ce terrain un nouveau chemin d’accès au skatepark,
- La villa Peytral, appartenant à la ville, mitoyenne du skatepark devait être vendue. Vous lui faites 80 000 euros de travaux de rénovation pour y loger un agent municipal, futur gardien du skatepark.
Vous ne trouvez pas que ça commence à faire beaucoup de dépenses tout ça ?
Surtout qu’une fois que vous aurez réalisé votre nouveau chemin, dites-moi ce qui garantira que les jeunes n’emprunteront plus le chemin des Tennis pour rentrer dans le skatepark en escaladant le portail, ou en démontant le grillage. Vous ne pouvez pas le garantir.
Ils se feront crier dessus par le gardien, partiront peut-être, et reviendront une demi-heure plus tard…
Nous serons dans la même situation qu’aujourd’hui avec les poches un peu plus vides de 160 000 euros.
Nous ne pouvons pas cautionner ça.