Intervention en Conseil Municipal du 28 septembre 2023 —
Encore un bel exemple de bricolage !
Depuis le début, ce projet de maraichage sur le territoire communal relève de l’amateurisme, tant tout est fait à l’envers.
On le voit d’ailleurs avec l’absence d’intégration de la SAFER dans le bouclage d’achat des terrains agricoles.
L’acquisition et l’exploitation du terrain chemin de la Gaude va être sous tutelle d’une Convention de 25 ans avec la SAFER qui aurait dû bénéficier d’un droit de préemption et qui veut pouvoir choisir l’agriculteur mis en place.
Comment cela a-t-il pu être oublié au moment de l’achat ? Mais surtout, pourquoi vouloir coute que coute passer cette Convention ?
Si vraiment elle le souhaite, laissons la SAFER acheter le terrain et mettre un agriculteur en place.
Quel est le problème ? Au final, ce sera bien un terrain agricole sur Vence avec un agriculteur dessus…
De toute façon, une fois de plus, ce que vous mettez en place ne répond pas à l’objectif initial qui était, je le rappelle, la fourniture de denrées maraichères locales au bénéfice des écoles communales.
Les 2 baux annexés à la délibération parlent bien d’agriculture biologique mais ne font aucunement mention du devenir des récoltes, et encore moins d’une obligation de les céder pour les écoles communales, ni même à minima, de les dédier à des débouchés locaux en circuits courts.
Du coup, dans quel document opposable légalement cela est-il mentionné ? Il n’y en a pas.
On ne votera pas Contre ces 2 délibérations car l’idée de départ est bonne de réinstaller des agriculteurs sur Vence pour alimenter en produits locaux nos écoles. Nous la partageons.
Mais c’est tellement mal mené, on est tellement dans l’approximation d’un vol à vue par temps de brouillard, que l’on ne peut que s’Abstenir, parce que ça peut tourner au pire à tout moment.
On a investi 850 000 € dans des terrains, dont, je le rappelle, 1 hectare au fin fond du massif de la Sine qui ne sera jamais agricole -vous n’en parlez pas d’ailleurs de celui-là dans votre délibération-, tout ça pour n’avoir au final aucune production pour nos écoles.
C’est désolant !