Intervention en Conseil Municipal du 30 mars 2023 —
La SEM de Vence, a été créée en 1990 pour porter les opérations lourdes de développement de la ville, comme le parking du Grand Jardin ou Toreille. On peut, en fait, la qualifier de structure annexe à la ville.
Avec une participation à hauteur de 79,2% de l’actionnariat, la ville était jusqu’alors largement majoritaire, y compris au sein du Conseil d’Administration avec 7 élus représentant la Ville et 3 membres représentant les sociétés privées actionnaires. Normal, puisque la SEM était l’outil de la ville, et uniquement de la Ville.
En cédant 30% de l’actionnariat à la Métropole, la Ville reste majoritaire avec 49,2% mais n’a plus qu’une majorité relative, les entreprises privées conservant les 20,8% qu’elles avaient déjà. Même chose au niveau des représentants au Conseil d’Administration : 5 pour la ville sur un total dorénavant de 12 membres, 4 pour la Métropole, et 3 pour les actionnaires privés.
Alors, la Métropole doit rentrer dans la SEM, c’est une obligation imposée par la Loi, et vous nous expliquez qu’il n’y a pas d’autre option. Peut-être… ou peut-être pas. En tout cas la Loi ne parle pas de 30%, 25% auraient été bien suffisants.
Et nous ne pouvons, que faire le constat, que la Métropole s’immisce encore et toujours d’avantage dans les affaires municipales qui, au travers de la SEM, concernent des secteurs stratégiques comme le parking Marie-Antoinette et son devenir.
Monsieur le Maire, vous amenez la Ville de Vence à jouer un jeu très dangereux, car avec une majorité relative, nous ne sommes plus maitres absolus des décisions de la SEM, qui devient un outil partagé entre la Ville et la Métropole.